Au mépris du désir
Michelle Reid2001

Dans les grandes familles siciliennes, on ne transige pas avec le sacrement du mariage. Sara et Nicolas sont donc restés mariés. Mais chacun vit de son côté. Parce qu'il est un lien plus fort, entre eux, que leur union devant Dieu : le mépris... le mépris unit Sara à Nicolas pour l’éternité. Lui parce qu'elle l’a trahi; elle parce qu'il l’humilie. Un lien indestructible. Et qui les tient à jamais à distance l'un de l'autre...

… Du moins le croient-ils. Un drame vient redistribuer les cartes : on a enlevé Lia, l'enfant de la honte, la petite fille de Sara dont Nicolas ne se reconnaît pas le père mais qu'il contribue, par sa fortune, à élever. Qui d'autre que lui pourrait réunir de l'argent de la rançon ? Qui d’autre que Sara pourrait venir lui demander de payer cette rançon ? Cette fois, impossible d’invoquer le mépris pour ne pas se rencontrer. Et pour éviter que renaissent, malgré la rancœur et la haine, des feux enfouis, un désir dérangeant, une passion brûlante...