Les SS au poing-de-fer
Jean Mabire1984

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Götz von Berlichingen, un chevalier d'empire du XVIème siècle germanique, n'avait pas vingt ans quand il perdit au combat la main droite. Sa carrière mouvementée ne fut pas terminé pour autant, car un artisan de village lui fabriqua une prothèse qui lui permit de continuer à manoeuvrer l'épée. De là son surnom de Poing-de-Fer. Un tel personnage, très populaire dans son pays natal et qu'une fort grossière réponse à un adversaire a rendu aussi célèbre que Cambronne chez nous, fut choisi comme "patron" par une division allemande, formée à l'automne 1943. 17e division de "grenadiers blindés" de la Waffen SS, elle cantonnait dans la région de la Loire, en réserve générale de l'Armée de l'Ouest. Dès l'annonce du débarquement, la division Götz von Berlichingen fut dirigée vers la Normandie. Elle combattit aux environs de Carentan, puis dans la zone des prairies marécageuses au nord de la route de Périers à Saint-Lô, fut encerclée à Roncey, reconquit et abandonna Mortain, avant d'être prise au piège de la poche d'Argentan-Falaise, où furent rayées de la cartes les forces allemandes de Normandie. A la fin du mois d'août 1944, il ne restait pas à la 17e division SS un millier de combattants sur les dix-sept mill hommes mis en route le 6 juin. Ces semaines d'enfer, sous les assauts incessants des chasseurs-bombardiers alliés, totalement maîtres du ciel, et face aux attaques des soldats américains, supérieurs en nombre, bien armés et courageux, constituent un des épisodes les plus dramatiques de la "bataille des haies" en Normandie. Le hasard de la guerre a placé les soldats de la division Götz von Berlichingen dans les secteurs les plus durs. Côte à côte avec les paras du Reich, ces hommes de la Waffen SS, dont beaucoup, très jeunes ou assez vieux, n'étaient même pas volontaires, ont connu l'extrême limite de la résistance humaine face à la peur, à la faim, à la mort. Et leurs adversaires eux-mêmes reconnurent en eux la farouche volonté de se battre jusqu'au bout, à l'image du vieux reître souabe Götz von Berlichingen, le chevalier manchot au Poing-de-Fer.

1 édition pour ce livre

1984 Editions Fayard

Française Langue française | 404 pages

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