Les Hortenses
Felisberto Hernández1950

Synopsis

Moyenne

16.0

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BON

D’Uruguay nous vient la voix singulière de Felisberto Hernández, proche de celle du poète Jules Supervielle, son compatriote. Ici l’humour se marie a l’étrange, la réalité extérieure n’est pas plus – ni moins – crédible que la réalité intérieure. L’univers de Hernández, c’est un théâtre de marionnettes dérisoires, de villes en papier mâché, de dialogues discordants, de cocasseries tristes et de douleurs drôles, que frôle çà et là le fantastique.
Hernández utilise les matériaux de sa propre biographie dans ses récits et se promène sur les fils fragiles de la mémoire avec l’aisance d’un funambule. Ce pianiste famélique qui erre à travers tant de ses nouvelles, c’est lui-même : pianiste de cinéma dès l’age de douze ans et plus tard concertiste dans des tournés provinciales.
La nouvelle qui donne son titre à ce recueil a pour héroïne Hortense, une des poupées grandeur nature que collectionne un couple sans enfants. Petit à petit , Hortense se substitue à l’épouse qui finit par en devenir jalouse jusqu’à la folie.
Neuf autres récits constituent ce recueil, dont les titres font rêver. Citons La maison inondée, Le crocodile,Ursule, Personne n´allumait les lampes.

Titre original : Las hortensias & Nadie encendía las lámparas (1950)

1 édition pour ce livre

2005 Editions Denoël

Française Langue française | Traduit par Laure Guille-Bataillon | 269 pages

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