Larousse de la généalogie : A la recherche de vos racines
Collectif2007

Commencer une recherche Toute famille, à l'exception du cas tragique des enfants abandonnés, véhicule en son sein une «tradition» familiale, sorte de mythe oral déformé de génération en génération, à la lisière de l'histoire et de la légende. Cette tradition repose sur plu­sieurs types de sources : des objets, des écrits, des documents figurés. Des objets Il s'agit de la pipe de buis d'un grand-père, du napperon de dentelle d'une grand-mère et rares sont les familles qui n'ont pas hérité de quelques petites cuillères ! Ces objets ne sont pas à négliger : des initiales peuvent être gravées sur le manche des cuillères, ou brodées sur le napperon ; la pipe peut porter un nom de lieu, gravé dans le bois. Des écrits Chacun peut avoir chez soi, dans une vieille enve­loppe jaunie, quelques papiers racornis par le temps ; un livret de famille des parents, un livret militaire d'un grand-père mobilisé en 1914 à l'issue de trois années de service militaire, un certificat d'études ou un diplôme de baccalauréat resté longtemps encadré, quelques coupures de journaux : avis de décès d'une bisaïeule, article nécrologique paru dans la presse locale lors des obsèques d'un grand-père. Ces «papiers de famille» sont plus ou moins nombreux en fonction des familles, mais chacun possède en général quelques-uns de ces documents : images souvenirs de première communion, avec au dos un nom, une date, un lieu ; acte d'achat d'un appartement urbain en pleine reconstruction de l'après-guerre ; acte de notoriété rédigé par un notaire à la mort d'un grand-oncle... Ces documents sont autant d'éléments qu'il est nécessaire de lire avec attention avant de se préci­piter dans une mairie. Tous donnent des pistes, des dates et des lieux. Or la généalogie est un vrai rallye aux ancêtres : il faut aller de la mairie qui a enregistré la naissance de son père à celle qui a enregistré celle de sa mère, loin ailleurs. Heureusement, avant 1914, le choix des conjoints se faisait en revanche dans un périmètre plus limité : le même département, et, au XIXe siècle, au sein du même village. Mais il faut, grâce à ces premiers souvenirs diffus, retrouver le nom de ces villages.