[Suivi lecture] Miyuki_

Spoiler (Cliquez pour afficher)

lorsque le petit John Robert se fait "sacrifier" par le "monstre" puis ensevelir sous la digue. Le fait qu'il soit totalement innocent ça a dû rajouter à ma révulsion !

Vos messages

Caty : Pareil, même si parfois j'aime lire des trucs bien gores et dégueulasses, j'ai du mal à ne pas en faire des cauchemars terribles x) C'est aussi ça qui passait vraiment très bien avec Blackwater. Mais pareil XD je hais conduire derrière des camions qui transportent des voitures, d'autant plus que j'ai lu un livre il y a quelques années où on débute avec un accident de ce type, le camion qui perd son chargement de voiture. Le livre était très ennuyant après et improbable, du coup je l'ai abandonné mais, ça m'est resté en mémoire !

Cette scène aussi m'a fait décrocher un beurk surtout, que comme le tome 2 était plutôt calme en évènement surnaturel, je ne m'y attendais pas !

Aealo : Hey ! Oui, c'est un univers très particulier et que j'ignorais totalement ! Aussi étrange que cela puisse paraître, on s'y habitue très rapidement.

Pour Blackwater, je comprends totalement ! Même si j'aurai aussi aimé que ça pète dans tous les sens, j'ai beaucoup aimé la fin parce que je ne l'ai pas vu venir. Et je trouve qu'elle a une symbolique très sympathique.

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Je trouve qu'elle montre qu'au fur et à mesure, Elinor a acquis une grosse part d'humanité. Par contre, oh là là, la mort d'Oscar, j'ai cru que j'allais vomir :malade:

Pour Légendes de la garde, il n'y a que deux tomes qui font partie de l'histoire principale. Le reste, c'est du bonus ... Je ne sais pas du tout combien de tomes il y aura :(

J'ai hâte de connaître ton avis sur le dernier Becky Chambers mais, c'est décidé, je ne lirai plus rien d'elle. Le premier et unique livre m'a trop énervée XD

Mes dernières lectures

<image> <image> <image>

Magic Charly de Audrey Alwett, Ed. Gallimard

"Charly Vernier découvre que sa grand-mère était magicienne. Mais un mystérieux voleur de mémoire, le Cavalier, l'a dépouillée de ses souvenirs et cherche à s'emparer de la source ultime de la magie. Pour la sauver, Charly, aidé par Maître Lin et par son amie Sapotille, n'a d'autre choix que de devenir apprenti magicien."

Ca faisait un bon bout de temps que je n'avais plus fait de chroniques ici. Non pas que j'ai déserté ou que je vous ai oublié ou encore que je n'ai rien lu ... En réalité, après la lecture du deuxième tome des Maîtres enlumineurs, j'ai enchaîné avec La maison dans laquelle que j'ai lu pendant 6 semaines, au minimum. Mais, ces deux livres ne sont pas le sujet du jour.

Aujourd'hui, je reviens avec mon avis sur une trilogie que j'ai terminé il y a quelques jours : Magic Charly de Audrey Alwett.

Dans cette histoire, on fait la connaissance de Charly, un jeune garçon qui a une vie plutôt banale. Il va à l'école dirigée par sa mère où il retrouve June, la spécialiste des mauvais coups ... Bref, en apparence, tout va bien. Sauf qu'il y a de nombreuses années, sa grand-mère a disparu sans laisser de traces et un jour, elle va réapparaître dans la vie de Charly, complètement changée. Sa grand-mère ressemble plus à une coquille vide ... Lorsqu'elle va refaire surface, Charly va découvrir un univers qui lui était, jusqu'ici, inconnu et pour sauver sa grand-mère des nombreuses menaces qui la guettent, il va devoir devenir un magicier !

Dans l'ensemble, je dirais que c'est une trilogie qui m'a plu et qui a de nombreuses qualités.

Tout d'abord, j'ai adoré l'univers déployé par l'autrice.

Il faut dire que je suis sensible aux univers magiques un peu drôles, imaginatifs et où des objets du quotidien peuvent déceler une magie totalement unique. Des inventions comme ça, il y en à la pelle. Entre les théières perpétuelles (même si je n'aime pas le thé), les apocachips, les croissourires, les patates-patates et j'en passe. Ces petites trouvailles autour de choses aussi basiques que la nourriture ne servent pas uniquement à embellir l'histoire, à faire du worldbuilding pour faire du worldbuilding mais, elles ont leurs petites utilités dans la trame narrative.

C'est également un univers où il y a énormément de références, de clin d'œil, de jeux de mots. Et ça ne donne jamais l'impression d'être une bouillie informe et incohérente où il a fallu placer le plus de référence possible.

Tout cela est également amené en douceur. Ce qui fait que le premier tome est, à mon sens, une gentille introduction à l'univers et à ses enjeux mais, que par la suite, tout s'intensifie. Ce qui est malin de la part de l'autrice ! Ainsi elle évite l'éternel schéma des trilogies avec des tome 2 qui servent de transitions et dans lesquels, généralement, on s'ennuie un peu.

L'autrice va également aborder des thèmes forts comme la famille, les inégalités sociales, l'éducation, la justice ou encore le consentement. Toutefois, la subtilité dont elle fait preuve peut être variable.

C'est-à-dire que j'ai adoré la façon dont elle aborde les inégalités et les failles de l'éducation publique parce qu'il y a une vraie construction derrière ces thèmes, qu'on voit les répercussions sur plein d'aspects de la vie des personnages, même sur des choses qui nous paraissent minime. Par contre, j'ai trouvé que la manière dont elle abordait le consentement était un peu moins subtile. Elle oscillait entre deux eaux, ce qui donne un résultat assez étrange parce que, je suis éminemment d'accord avec ce qu'elle dit mais, je trouve que la forme dénote par rapport à ce qui avait été proposé auparavant.

Par contre, je trouve qu'elle s'est un peu raté sur le traitement de la justice. Il y a des moments où on dirait que l'autrice s'offusque sur des principes de bases pour finalement se rattraper quelques centaines de pages plus loin avec une phrase tout droit sorti de mon syllabus de droit judiciaire. L'intention y était mais, ça sonnait faux.

Je regrette également le fait que certains éléments qui arrivent dans le troisième tome soient sous-exploités. Il y avait vraiment moyen de faire quelque chose de très chouette mais, j'imagine que l'autrice a dû faire des choix pour que le dernier tome ne soit pas indigeste et conclût correctement tous les évènements de la sagas. Et même si je chipote, je préfère une fin propre, nette et quelques éléments un peu sous-exploités plutôt qu'un dernier tome qui part dans tous les sens et qui est, de fait, incompréhensible.

En ce qui concerne les personnages, je n'ai absolument rien de négatif à dire. Si le personnage de Charly ne m'avait pas convaincu au départ, j'ai finalement compris et totalement approuvé la démarche de l'autrice. Charly est aux antipodes de ce qu'on attend d'un héros. Il va privilégier l'écoute et le dialogue à la bagarre, il est attentionné, doux. Ca change vraiment d'un héros classique.

Le personnage de Sapotille est également chouette à suivre puisqu'elle est très talentueuse et sauve Charly à maintes reprises. Cependant, elle a ses failles, ses doutes et une confiance en elle qui est toute relative.

J'ai aussi aimé les antagonistes qui représentent de réelles menaces et on ne peut s'empêcher d'avoir peur pour nos héros.

Bref, c'était une très chouette découverte avec un univers à la personnalité bien affirmée, des personnages très attachants et avec de belles valeurs qui sont transmises.

Vos messages

Catysprint : Hello ! Oh chouette, c'est vraiment une super saga et on en a un peu reparlé au dernier book club mais tu étais partie :goutte: Par contre, non je ne les ai pas lu à la suite. J'ai lu le premier tome en 2020 et puis, j'ai lu la suite plus ou moins de temps après leurs sorties. J'avoue que Le grimoire d'Elfie me tente mais, c'est clair que je ne le lirai pas tout de suite vu que je fais une pause dans les BD jeunesses. Même si je sais que l'autrice peut proposer de chouettes histoires qui sortent du lot, je ne peux presque plus voir les BD jeunesses :goutte:

Une de mes dernières lectures

<image> L'Institut de Stephen King, Ed. Albin Michel

"Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.

Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.

Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?"

Ça faisait si longtemps que je n’avais pas lu un roman de Stephen King. Il faut dire que ça fait quatre ans que j’ai découvert Misery et on peut rajouter quatre ans de plus pour ma découverte de La ligne verte qui est, certainement, son meilleur roman. Et comme j’avais envie de me replonger dans son immense bibliographie, que j’avais aussi envie d’une histoire un peu fantastique et horrifique mais qui ne me fasse pas faire une semaine entière de cauchemars, je me suis tournée vers une de ses dernières parutions, L’Institut.

Ce livre n’est clairement pas à la hauteur d’un Misery ou encore de La ligne verte mais, j’ai passé un bon moment de lecture.

Dans L’Institut, l’auteur va nous raconter l’histoire de Luke, un garçon de 12 ans surdoué qui a une vie plutôt simple et banale si ce n’est que lui, il peut déjà s’inscrire au MIT et dans une autre université réputée pour suivre un double cursus. Luke n’est pas seulement surdoué. Il est aussi capable de faire tomber des plats de pizzas vides sans les toucher, faire que les assiettes s’entrechoquent légèrement dans les placards quand il est colère. Bref, il a des petits dons de télékinésie comme un Jedi. Ses capacités ne seront pas remarquées par Yoda et autre Obi-Wan Kenobi (oui, je me suis un peu replongée dans l'univers de Star Wars avec la sortie de la saison 3 de The Mandalorian), même si je suis persuadée que Luke aurait préféré ça mais, plutôt par une organisation mystérieuse nommée l’Institut. Des travailleurs de cette organisation vont donc le kidnapper, tuer brutalement ses parents et notre protagoniste va se réveiller dans une chambre qui ressemble étrangement à la sienne. Sauf qu’il n’est plus chez lui dans le Minnesotta mais bien dans le Maine, et que ce n’est pas sa chambre. Il est désormais retenu à l’Institut et il va devoir tout mettre en œuvre pour s’échapper de cet endroit.

Comme je le disais, L’Institut a été un roman divertissant et j’ai passé un bon moment de lecture même si j’ai quelques points à lui reprocher.

Mais commençons par l’histoire … Ce n’est pas un roman d’horreur gore à proprement parler donc, si vous voulez des substances giclant de tous les pores, vous risquez d’être déçu. Par contre, on ne peut pas dire qu’il ne se déroule rien d’horrible et qu’il n’y a pas quelques scènes qui restent en tête.

Personnellement, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Le début est très déroutant et je me suis demandée si je n’avais pas un mauvais exemplaire ou un extrait de son prochain roman et je ne savais pas du tout comment Stephen King comptait rassembler toutes les pièces du puzzle. Mais une fois passé les 50 voire 60 premières pages qui sont, sans mentir, très longues, je n’ai plus su m’arrêter.

Malgré quelques longueurs et quelques moments de répétition, j’ai été plongé dans cette histoire.

L’auteur utilise quelques grosses ficelles scénaristiques mais, je lui pardonne. Je ne m’attendais pas à lire un deuxième roman comparable à La ligne verte, mais bien un divertissement.

Divertissement qui fait quand même une critique acerbe de l’armée, de l’hyper contrôle et met en avant l’importance de l’esprit critique et de croire la parole des enfants. Et aussi, au passage, lance quelques piques à un ancien président des Etats-Unis, je vous laisse deviner lequel !

Je regrette un tout dernier élément dans cette histoire, c’est la sous-exploitation d’un dernier arc narratif qui arrive à la toute fin. Sans rien vous spoiler, une nouvelle menace plane au-dessus des personnages, une menace qui pourrait vraiment changer la donne mais, ça arrive bien trop tard dans le livre pour que l’auteur en fasse réellement quelque chose. Ça m’a un peu laissé sur ma faim parce qu’on sent qu’il y a du potentiel et qu'intelligemment exploité, ça aurait rajouté une bonne dose de suspense et d’amertume. Evidemment, je ne dis jamais non à des nouveaux éléments dramatiques, surtout quand c’est bien fait.

En même temps, je dois dire que je préfère une sous-exploitation à un raté total. King n’a pas pris de risques à ce niveau-là. C’est décevant mais au moins, ça ne part pas dans tous les sens ou le traitement n’a pas été ridicule.

Les personnages sont attachants. Je n’avais jamais lu un livre de Stephen King où les protagonistes sont des enfants. Les plus jeunes étant des jeunes adultes dans Marche ou crève, que je n’ai pas terminé d’ailleurs. Non pas qu’il n’était pas bon, j’étais juste beaucoup trop sensible pour continuer ! Bref, je digresse. J’ai trouvé le résultat plutôt convaincant. Je me suis surtout attachée au personnage d’Avery qui a une évolution très intéressante et bien ficelée. Après, on peut un peu regretter cette espèce de dichotomie facile qui persiste dans le livre entre les enfants sont des gentils, quand bien même ça se nuance légèrement par moments et les adultes sont des méchants, même si ça aussi, c’est un peu plus nuancé.

La fin m’a vraiment plu. Il a vraiment réussi à trouver un équilibre entre l’amertume, la présence des traumatismes qu’a causé cette histoire sur les différents protagonistes et un happy ending pour ne pas trop plomber l’ambiance.

Conclusion, ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur, loin de là. Mais, il a beaucoup de qualités alors, laissez-vous tenter !

Vos messages

Caty : Hey !

J'ai trop hâte d'avoir ton avis sur les deux tomes suivants de Magic Charly. A titre personnel, je pense que le tome deux est le meilleur et il compile encore pleins de trouvailles qui donnent vraiment faim. Je me doute que Le grimoire d'Eflie ne fait pas vraiment exception dans le paysage des BD jeunesses franco-belge mais, ça a l'air tellement chou et mignon que j'ai envie de l'aimer, d'où le fait que j'attends encore un peu (et aussi parce que je ne le trouve pas en bibliothèque :lol:)

Oh super ! Merci pour ta recommandation de Salem ! J'ai toujours cru qu'il était trop hardcore et horrifique pour moi. Mange-Nuages avait également conseillé Sac d'os comme étant plus de l'horreur sociale et je pense que je vais d'abord débuter par Salem et puis par Sac d'Os. Je comprends que L'Institut soit tout à fait dispensable aux personnes qui ont lu énormément de King puisqu'il doit se trouver en bas du tableau ... Mais, vu que j'ai lu très peu de King (en comptant L'Institut et sa petite nouvelle Gwendy et la boîte à boutons, j'en ai lu entièrement 4, c'est-à-dire un petit grain de sable dans la plage entière de sa bibliographie), pour moi ça passait très bien et ça a fait le boulot, je ne lui en demandais pas plus !

Une de mes dernières lectures

<image><image><image><image><image><image>

Paper Girls de Brian K. Vaughan et Cliff Chiang, Ed. Urban Comics

"Au lendemain de la célèbre fête d'Halloween, la petite ville de Stony Stream, Ohio, s'éveille. C'est du moins le cas de Mac, KJ, Tiffany et Erin, quatre jeunes livreuses de journaux qui préparent déjà leur tournée. Aux menaces des bandes d'adolescents attardés et de la police locale un peu trop zélée vont se succéder des événements qui changeront à jamais la vie des quatre jeunes filles et, avec elle, l'histoire de l'humanité tout entière."

Aujourd’hui, on va parler des années 80, de voyage spatio-temporel et de livreuses de journaux. Ca fait un sacré programme mais, c’est ce que nous ont concocté Brian K. Vaughan, scénariste de Saga ou encore de Y le dernier homme, et Cliff Chiang qui a collaboré sur des comics que je n’ai pas lu comme les Wonder woman, avec Paper Girls, une série de comics achevée en six tomes.

Tout commence à Stony Steam, une petite ville de l’Ohio, quelques heures après Halloween. On suit donc le personnage d’Erin qui s’apprête à commencer sa tournée de livreuse de journaux. Or, il y a encore pas mal de gars louches, alcoolisés ou drogués qui traînent dehors et c’est clairement déconseillé de faire sa tournée seule. Erin va donc s’associer à trois autres livreuses de son quartier, Mackenzie, TJ et Tiffany. Seulement, d’étranges évènements spatio-temporels vont se produire et les quatre jeunes filles vont se retrouver à voyager dans le temps.

Quand j’ai découvert ce comics en début d’année, je dois dire que ma curiosité a été piqué au vif. J’avais trouvé que le premier tome était un très bon et convaincant tome d’introduction.

Pourtant, même si j’adore la science-fiction, je trouve que s’embarquer dans les voyages spatio-temporels, c’est un peu une fausse bonne idée. On se retrouve rapidement empêtrés dans des incohérences ou ça devient inexplicable et tenter de tout justifier grâce à un multivers commence à me faire un peu soupirer. Et puis, je ne suis pas toujours fan de ce que fait Brian K. Vaughan. J’apprécie Saga mais, Y le dernier homme était un flop total. Que ce soit le comics ou même la série de Disney +. Mais heureusement pour lui, Paper Girls se trouve du côté positif de la balance.

La suite est une succession de bon tomes même si j’ai plus de réserves sur la fin.

Je me suis tout simplement laissée embarquer dans cette aventure. C’était rythmé, avec pas mal d’action, on ne fait pas vraiment du surplace et on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer avec des moments creux. Mais, je pense que ça n’aurait pas fait de mal d’avoir plus de moments dédiés aux explications et à la recherche d’hypothèses puisque la fin fait un peu bâclé.

Et oui, autant, je trouve le voyage chouette puisqu’il est rythmé et imprégné de références à la pop culture ou d’images totalement imaginaire qu’on pouvait se faire enfant comme les voitures volantes, etc. Mais, la fin me laisse un arrière-goût un peu amer. Notamment à cause d’un choix scénaristique douteux ayant des conséquences pas terribles sur les personnages et leurs évolutions personnelles. Mais aussi, parce que ça paraît un peu se régler en une ou deux phrases et ça rend la menace bien moins crédible. Et puis, il faut accepter le fait de n’avoir que peu de réponses aux questions que l’on se pose. D’autant plus que nos protagonistes se fichent un peu de comprendre les diverses mécaniques qui peuvent régir le voyage dans le temps et tous les rouages. Ce qu’elles veulent, c’est rentrer chez elles et leur quête ira dans ce sens.

En ce qui concerne le quatuor, j’ai aimé la dynamique qui existe dans ce groupe. J’ai plus apprécié certains personnages que d’autres. Par exemple, j’adore KJ mais, j’ai beaucoup plus de mal à encadrer Mackenzie pour une raison assez évidente si vous avez lu le livre. Quand bien même, elle évolue et heureusement !

Enfin, j’ai beaucoup aimé les graphismes. C’est coloré, fun, bien détaillé. Tout ce que j’aime et qui reflète parfaitement les différentes ambiances présentent dans les tomes.

Donc, dans l’ensemble Paper Girls est une chouette série de comics et que je vous invite à découvrir malgré ses défauts. Il paraît qu'une série télé est disponible sur Prime Video mais, on me l'a bien gentiment déconseillée et je crois que je vais suivre ce conseil et en rester à l'histoire du format papier !