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Je n’ai pas grand-chose à dire sur la semaine qui vient de se terminer, hormis qu’elle n’a pas été particulièrement bonne. Pas mauvaise dans l’absolu, puisque j’ai quand même réussi à avancer un peu sur un devoir qui me résistait depuis presque un mois, mais il n’y a pas vraiment eu de moment très réjouissant non plus. On va dire que c’est une semaine qui s’effacera bien vite de ma mémoire car parfaitement et absolument insignifiante (mais quasiment toute mon existence l’est) …
VOS GENTILS PETITS MESSAGES
▸ @Miyuki-Panda → Hanlala, tu m’as vraiment fait rire, et c’est vrai que maintenant que j’y pense, la couverture de Dreamology a effectivement un petit air de livre de développement personnel ! Je crois que je l’avais choppé pour quelques euros (voire centimes) à une bourse aux livres, à l’époque assez lointaine où j’étais encore un tantinet attirée par les romances pour ados … mais je suis vraiment contente de l’avoir sorti de ma PAL, car c’était vraiment une lecture douce comme tout, parfaite pour cette période assez morose !
Et pour Tara Duncan, j’en ai déjà longuement parlé sur les Gourmandises Littéraires, donc je ne vais pas en rajouter une couche (même si la sortie imminente du nouveau dessin animé - que je ne pourrais pas regarder - a tendance à décupler à nouveau pour envie de taraddictiser le monde entier) !
▸ @domi_troizarsouilles → Ha mais vraiment, je ne t’en voudrais vraiment pas de laisser tomber L’Algébriste, je suis vraiment allée au bout parce que j’ai cette sale manie d’espérer jusqu’à la fin, mais mon optimisme me joue souvent des tours sur le plan littéraire : il semblerait que quand la première moitié est mauvaise, la deuxième l’est aussi !
On ne peut pas dire que je sois super heureuse d’avoir une voiture … mais j’y vois vraiment l’opportunité de progresser, enfin, un petit peu. Et puis, j’habite dans un coin paumé où je ne peux vraiment pas faire autrement (on n’a même pas de bus qui passe dans le village, ni rien) pour se déplacer, donc il faut bien que je m’y mette un jour !
SUR LE BLOG CETTE SEMAINE
▸ Chronique : Dieu me déteste de Hollis Seamon
▸ Chronique : Nouveau message de Amarys Hugueny
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▸ Jonathan Sato, tome 2 : Jonathan Sato et les armures d'or de Jean-François Morin [BBM]
J’avais eu un énorme coup de cœur pour le premier tome, aussi, même si j’essaye vraiment de réduire le plus possible les services presse, je n’ai pas hésité très longtemps avant de demander un exemplaire à l’éditeur, qui a très gentiment accepté cette demande, et me voici fin prête à découvrir la suite des aventures du jeune Jonathan et ses amis … J’ai hâte !
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▸ Nouveau message de Amarys Hugueny [BBM] - [Service presse]
<image> En un mot : étourdissant. La mode est au roman-choral, et la mode est au roman multi-temporalité : l’autrice a donc décidé de mêler les deux pour offrir au lecteur un récit passionnant, captivant … mais malheureusement parfois beaucoup trop complexe. Je veux dire, c’est une chose de garder le lecteur dans une certaine « incompréhension » en l’obligeant à se casser la tête pour reconstituer le puzzle, et c’est une autre de le perdre complètement dans une chronologie emberlificoté entremêlant plusieurs points de vue.
Après, je ne peux pas le nier, je me suis totalement laissée embarquer par les mésaventures de ce groupe d’ados, poursuivis par leur passé, effrayés par leur avenir, et quelque peu blasés par leur présent. Ils sont très touchants, chacun à leur manière, même si certains sont parfois imbuvables, même si beaucoup ont bien des choses à se reprocher, même s’ils sont tous grossiers et fêtards et tout ce que je ne suis pas … Mais ils sont touchants, car fragiles derrière tous ces airs qu’ils se donnent : en ça, ils sont représentatifs de la jeunesse actuelle, qui s’efforce de croire et faire croire qu’elle est impassible, mais qui est bien plus sensible qu’elle ne veut bien l’admettre.
On va dire que les cinq-cents premières pages sont bonnes, voire très bonnes : il y a du mystère, de la tension, de l’émotion, de l’action, et même si certaines scènes sont vues et revus plusieurs fois, même si l’autrice use un tantinet trop des retours intempestifs en arrière (ou en avant), ça se lit très bien … Mais tout se casse totalement la figure au moment du dénouement, du dévoilement final : là, c’est tellement parachuté que ça en devient absurde, dans le très mauvais sens du terme. Surprendre le lecteur, pourquoi pas, mais pitié, il faut rester un minimum réaliste, partir dans un truc perché de ce genre, c’est juste bon à agacer le lecteur dans les dernières pages, et c’est dommage !
▸ Outsphere, tome 3 : Religions de Guy-Roger Duvert [BBM] - [Service presse]
<image> En un mot : surprenant. Décidément, Guy-Roger ne cessera jamais de me surprendre ! Il a vraiment le chic pour nous embarquer là où on ne s’y attend absolument pas … ou dans le cas échéant « quand on ne s’y attend pas ». Vraiment, c’est audacieux, très très audacieux, et même si c’est un peu déconcertant au premier abord, il ne m’a fallu très longtemps pour être totalement captivée par ce nouveau tournant pris par la saga ! Il y a ce petit pincement au cœur lorsqu’on comprend qu’il y a de nombreux personnages qu’on ne reverra plus, mais Bowman et Olsen sont suffisamment charismatiques à eux-seuls pour occuper pleinement l’espace !
Et même s’il se passe un peu moins de choses que dans les deux premiers opus, même si on est d’une certaine façon dans une sorte de transition (peut-être un peu trop longuette, il faut bien le reconnaitre objectivement), cela n’en reste pas moins passionnant … mais autrement. Nous ne sommes plus à l’aube d’une nouvelle civilisation, nous avons même le sentiment d’en être désormais à son déclin, imprévisible mais inéluctable. C’est un ouvrage qui explore avec une certaine lucidité (malgré tout un tantinet trop antireligieux, je trouve) la nature humaine et ses travers, personnels et collectifs, comme si l’histoire était un éternel recommencement. Moins d’action, oui, mais plus de réflexion, et je pense qu’on y gagne au change, même si ça tourne parfois en rond !
En effet, le verdict final, c’est qu’on a le sentiment d’avoir fait beaucoup de « détours » pour revenir à la case départ, ou presque. On a avancé, certes, mais finalement très peu, et très rapidement, en quelques dizaines de pages, et c’est un peu frustrant car on perd ce dynamisme au profit d’une sorte « d’inventaires » d’événements bâclés. Mais puisque ça promet quelque chose d’assez incroyable pour la suite, on va dire que je veux bien pardonner cela à l’auteur, et je suis juste terriblement impatiente d’avoir la suite (et trois ans d’attente, ça promet d’être horriblement long) !