#10 19 Mars 2013 14:44:05
Nadège : Wolverine est tellement badass ! :D
Peu d'actualisation en ce moment car mes lectures se portent assez mal hélas. J'ai commencé un certain nombre de livres mais je peux en finir aucun à cause de ces maudites échéances universitaires qui me tiendront hélas jusqu'à la fin du mois. Ensuite ça pourra redevenir fou ! J'ai néanmoins réussi à finir la biographie de mon auteur (et non autobiographie hein, il ne faut pas exagérer xD). Donc, je lis actuellement et de manière assez éparse les trois livres suivants :
<image>
Nous disparaissons - Scott Heim
Cette lecture assez imprévue s'est présentée à moi alors que je chinais dans la partie librairie d'Emmaüs. Il m'a fallu parcourir des centaines de mauvais titres avant de tomber, alors que j'étais prête à abandonner, sur la perle rare. J'avais beaucoup aimé Scott Heim pour son roman Mysterious Skin, et c'est un auteur qui est - je pense - à suivre de près. Nous disparaissons reste dans le même genre de thème (enfants kidnappés sur un arrière fond voilé de pédophilie) mais dans un genre autobiographique cette fois. C'est très bien écrit, mais assez statique, avec un fils accro à la drogue (Scott) qui accompagne sa mère dans les derniers jours d'une maladie qui la rend complètement démente. L'ambiance est très particulière, assez 'malsaine'. Il faut du courage pour aller au bout et... je l'ai mis en pause pour l'instant, par manque de temps et parce que ce n'est pas un roman qui se dévore à cause de son atmosphère pesante. Je le reprendrai bientôt !
<image>
Extension du domaine de la lutte - Michel Houellebecq
Depuis le temps que j'entends parler de Houellebecq, ce prétendu 'meilleur auteur français du moment', je me suis dit qu'il était temps que je m'y mette. Le petit livre trainais chez mes parents et il m'a semblé que ça pourrait être une bonne coupure entre Nous disparaissons. J'ai très vite compris pourquoi je m'étais jusqu'à présent refusé de le lire cependant. Le roman n'est pas très épais, mais il vaut mieux pour ma tranquillité mentale que je le lise doucement tellement chaque page est un condensé d’aberrations. Monsieur est aussi subversif qu'un adolescent rebelle et frustré qui écrit son journal intime pour se faire mousser. Simpliste, geignard, nauséeux... Je me garde la fin pour les prochains jours, lorsque je serai plus libre pour enchaîner sur une critique développée (sans doute le prochain article de mon blog).
<image>
Les contes cruels - Villiers de l'Isle-Adam
Et comme je n'ai donc pas le temps de m'investir dans un roman et que j'étais ces derniers jours occupée à écrire sur l'époque décadente, je me suis mise à un livre qui me faisait de l'oeil depuis des années. Dans ces moments, le recueil de nouvelles et bien adapté, je peux me lire tranquillement une petite histoire par jour. Villiers de l'Isle Adam est critique, piquant, habile. Les récits passent agréablement de la critique sociale au fantastique. C'est un auteur que j'aime beaucoup (même s'il a failli m'assassiner d'ennui avec l'Eve Future).
Dernière modification par Unity (19 Mars 2013 14:44:53)