Violette Nozière, vilaine chérie
Eddy Simon et Camille Benyamina2014

Couverture Violette Nozière, vilaine chérie

Synopsis

Moyenne

15.7

68 votes

BON

L’un des plus célèbres faits divers des années 30 revisité en bande dessinée. Un portrait saisissant et la découverte du talent graphique de Camille Benyamina.

Octobre 1934. Assise sur un banc, noyée dans un immense couloir du Palais de justice de Paris, Violette Nozière, 19 ans, toute de noir vêtue, a les yeux perdus dans le vide. Elle attend que son procès reprenne et songe à ce qui l’a conduit ici. Celle que l’on surnomme alors « l’empoisonneuse de la rue de Madagascar » ou la « parricide monstrueuse » laisse ses pensées remonter le temps…
Issue d’un milieu populaire, Violette rêvait d’une autre existence. Mais, rétive au travail comme aux études, elle préférera la vie facile. Prostitution, fêtes, mais aussi mensonges à répétition, manipulation et vol de ses propres parents, jusqu’au point de non-retour : elle finit par les empoisonner.
Fait divers scandaleux, le crime de Violette Nozière a secoué la France des années trente, et son procès retentissant est resté l’une des plus célèbres affaires judiciaires de l’époque. Pour traiter de ce parcours de vie exceptionnel, déjà évoqué au cinéma par Claude Chabrol ou en littérature par les surréalistes, le tandem Camille Benyamina / Eddy Simon a préféré laisser de côté l’aspect policier et judiciaire pour se concentrer sur un étonnant portrait de jeune fille, parfois poétique, parfois mystérieux. De quoi nous rendre presque attachante cette personnalité pourtant volage, frivole, inconséquente, manipulatrice, et poser la question du poids de la psychiatrie dans les parcours criminels. Le récit proprement dit est prolongé par un dossier de 8 pages illustré de photos d’archives.

1 édition | 7 chroniques | 8 commentaires

1 édition pour ce livre

Couverture Violette Nozière, vilaine chérie Editions Casterman (Univers d'auteurs) 2014

2014 Editions Casterman (Univers d'auteurs)

Française Langue française | 96 pages | ISBN : 2203038543

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7 chroniques de blogueurs

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8 commentaires

  • Adolina Le 03 Mars 2014 à 15:54
    Une lecture glaçante et douloureuse portée par un graphisme sublime... ! A découvrir !
  • Luciebook Le 11 Juillet 2014 à 10:42
    Nous voilà plongé dans une histoire criminelle qui a défrayé la chronique à l'époque! Violette ou "l'ange noir" quelle manipulatrice... Les dessins sont sublimes: couleurs, jeux de lumière...
  • Alison Mossharty Le 03 Août 2014 à 10:06
    Une BD avec un très bon graphisme qui nous plonge dans le Paris des années 30. Cependant, concernant l'histoire de Violette Nozière, pour se faire un véritable avis sur cette affaire judiciaire cette BD ne suffit pas. Il faut vraiment connaître au préalable ce fait divers car sinon, on passe un peu à côté de cet ouvrage ...
  • Loraillou Le 03 Octobre 2014 à 18:52
    Les couleurs et le dessin sont magnifiques !! leur beauté (et celle de la terrible Violette) contrastent d'autant plus avec le fait d'hiver horrible qu'ils illustrent !
  • Dea blackbird Kocka Le 12 Novembre 2017 à 08:38
    Je rejoins les quelques commentaires précédents : graphiquement c'est très abouti et spectaculaire... En terme de scénario, c'est un peu plus mitigé. Je ne connaissais pas l'histoire de Violette Nozière et je reste un peu sur ma faim, j'aurais aimé comprendre la psychologie du personnage, son enfance pour en arriver là. Bref, un petit gout de trop peu pour moi !
  • Juju de Shanghai Le 25 Août 2020 à 17:27
    Pas foncièrement mauvais, mais décevant. Les dessins sont réussis, mais le scénario est bâclé. Ce fait divers sordide aurait pu permettre d'entrer beaucoup plus dans la psychologie de Violette Nozière. On a du mal à comprendre quel déclic la pousse à commetre ce crime, et l'on ne saisit pas plus son état d'esprit après l'acte...
  • Garance Shan 山彩 Le 19 Avril 2021 à 20:23
    De beaux dessins, une atmosphère lourde et sombre ... mais je regrette qu'on ne rentre pas plus dans la psychologie de Violette, qui est traitée de façon très superficielle. De fait, on ne comprend pas vraiment le mobile de la jeune femme.
  • Isa De la Montalay Le 27 Mars 2022 à 20:32
    Esthétiquement réussi, une colorisation élégante et sophistiquée qui privilégie les tons sourds. Nombreuses sont les critiques qui mettent en avant le traitement superficiel de la psychologie de Noziere. Pour ma part, je veux bien me contenter de ce portrait de jeune adulte, calculatrice et égocentrée, cynique et prête à tout. Crédible, hélas, comme nous le prouvent souvent les faits divers.

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