La Cerisaie, suivi de La Mouette
Anton Tchekhov1967

Synopsis

Moyenne

14.7

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MOYEN

« Mon père et ma mère ne veulent pas que je vienne ici. Ils disent que c’est la bohème ici… ils ont peur que je devienne actrice… Mais je suis attirée par ce lac comme une mouette… Mon cœur est plein de vous. » Nina deviendra bien actrice, mais elle s’éloignera de l’écrivain Treplev qui un jour a symboliquement déposé à ses pieds une mouette qu’il venait de tuer : « C’est comme ça bientôt que je me tuerai moi-même. » "Songez que je suis née ici, que mon père, ma mère, mon grand-père vivaient ici : j'aime cette maison. Sans la Cerisaie je ne comprends pas ma propre vie et, s'il faut vraiment vendre, qu'on me vende avec le jardin..." La propriété a beau représenter pour Lioubov son enfance et le souvenir d'une vie de nonchalance, Lopakhine, ancien serf devenu marchand, l'achètera, mais afin d'en abattre les arbres comme si, pour posséder cette Cerisaie de peu de rendement mais qui le relie pourtant lui-même aux temps anciens, il fallait d'abord la détruire parce qu'ici la beauté et la mort ont partie liée.

Titre original : Tchaïka ; Vishniovy sad (1967)

1 édition pour ce livre

1967 Editions Le Livre de Poche

Française Langue française | Traduit par Genia Cannac & Georges Perros | 192 pages

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1 commentaire

  • Aléa_ Le 20 Mars 2021 à 08:38
    Il est fort quand même ce Tchekhov, c'est malin, fin tout en étant hyper rythmé avec bcp de personnages, la rencontre du vaudeville et de la tragédie sans tomber dans les écueils de l'un et de l'autre, et en prime avec des personnages féminins vraiment intéressants pas traités uniquement pour leurs genre, c'est pas un coup de coeur non plus mais vraiment, il est fort ce Tchekhov

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