Ivresse de la métamorphose
Stefan Zweig1984

Synopsis

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BON

Stefan Zweig Ivresse de la métamorphose Dernière oeuvre de Stefan Zweig, non publiée de son vivant, ce véritable testament romanesque nous trans-porte dans l'Autriche de l'entre-deux-guerres, déjà convoitée comme une proie par l'Allemagne nazie. Christine, modeste employée des Postes, a vu mourir son père et son frère. L'invitation impromptue d'une tante d'Amérique, riche et fastueuse, achève de la révolter contre la médiocrité de sa vie, sentiment qu'elle partage bientôt avec Ferdinand, ancien combattant, mutilé ... Lire la suite , devenu chômeur. Mais l'argent et la puissance mènent le monde, non pas l'amour. Devant le lent naufrage de l'Europe dans la barbarie, le couple s'enfonce dans une désespérance qui semble annoncer le suicide, en 1942, du grand écrivain autrichien, auteur d'Amok et de La Confusion des sentiments.

Titre original : Rausch der verwandlung (1984)

5 éditions pour ce livre

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2011 Editions Le Livre de Poche

Française Langue française | Traduit par Robert Dumont | 349 pages | ISBN : 2253064602

2009 Editions Le Livre de Poche

Française Langue française | Traduit par Robert Dumont | 286 pages | ISBN : 2253064602

1994 Editions Le Livre de Poche

Française Langue française | 317 pages | ISBN : 2253064602

1984 Editions Le Livre de Poche

Française Langue française | Traduit par Robert Dumont | 320 pages | Sortie : 1er janvier 1994

1984 Editions Belfond

Française Langue française | 240 pages | Sortie : 1er juillet 1984 | ISBN : 9782714417008

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3 commentaires

  • Alhweder Le 18 Janvier 2015 à 10:46
    Un texte dense mais dans lequel je suis entrée aisément. Ce pourrait être une illustration de l'expression "l'argent ne fait pas le bonheur", que ce soit son manque ou son abondance... C'est surtout l'histoire de deux personnes très douloureusement marquées par la guerre, menées par la Colère, le Désespoir. Par ailleurs, j'ai apprécié la petite biographie qui suit l'oeuvre dans l'édition de 2011.
  • L'ivre de rêves Le 11 Décembre 2016 à 09:29
    Très bon livre qui encore une fois nous fait passer beaucoup d'émotions. Avec Christine, on voit vraiment quelle était la réalité en Autriche durant l'entre-deux-guerre. Son désespoir fait vraiment mal au coeur, et c'est pourquoi on la comprend aisément, même dans tous ses excès. Ferdinand est un personnage très fort, mené par la colère, et lui aussi il m'a beaucoup touchée.
  • Duna Le 24 Août 2020 à 15:57
    Une écriture ciselée. Incisive, même. La morosité, plus encore que la pauvreté ou la désillusion, pèse dans chaque phrase. L'on sent que l'auteur éprouve de la lassitude mêlée d'amertume envers la société humaine.

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