4.48 Psychose Sarah Kane

Synopsis

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TRES BON

Après 4h48 je ne parlerai plus

Je suis arrivée à la fin de cette effrayante de cette répugnante histoire d'une conscience internée dans une carcasse étrangère et crétinisée par l'esprit malveillant de la majorité morale

*

Sarah Kane s'est suicidée à Londres en 1999, laissant une cinquième pièce de théâtre. Ce texte est un sténogramme sur la maladie de la mort, une maladie qu'apparemment rien ne pouvait arrêter. Il témoigne de toute la force de son auteur, qu'elle soit dramatique ou poétique. Il témoigne d'un désespoir abyssal mais l'auteur nous en parle avec une telle véracité et, en même temps, avec une telle pureté que le texte s'apparente à une prière.

Titre original : 4.48 Psychosis (2000)

Format

Lectorat

1 édition | 1 chronique | 7 commentaires

1 édition pour ce livre

Couverture 4.48 Psychose Editions L'Arche 2001

2001 Editions L'Arche

Langue française | 56 pages

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1 chronique de blogueurs

20EgoC

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7 commentaires

Zinotchka Le 25 Juin 2013 à 20:50
Mon livre de chevet, toujours là dans mon lit, et son titre tatoué sur mon poignet à jamais.
EgoC Le 12 Février 2016 à 01:03
Ce livre ... un petit bijou !
Kant Le 08 Janvier 2017 à 22:47
Livre très court. Extrêmement confus, l'absence de ponctuation nous force à appréhender l'état de dépression de la narratrice ( l'auteur elle-même). Transcription précise et vécue d'une profonde dépression. Un magnifique livre qui aura fait office de dernier mots pour Sarah Kane.
Puratipasu Le 13 Février 2017 à 01:15
Si beau.
clarisselaure Le 14 Avril 2018 à 19:23
Le livre le plus fort que j'ai lu... un choc d'écriture, de beauté, de douleur...
Pink Automaton Le 18 Août 2019 à 15:17
Une lecture à laquelle on ne peut pas ressortir intacte.
Genesis Le 30 Mai 2023 à 08:55
Pièce exceptionnelle sur laquelle il est impossible de poser des mots, toute la poésie de Kane est réunie ici dans une oeuvre magistrale qui représente toute sa rage et sa tristesse de vivre. La phrase "S'il vous plait, levez le rideau" représente ce projet théâtral de la transcendance de la mort par le théâtre lui-même.